Contre la grossesse de sa compagne, il décide de l’immoler

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Les hommes violentés, battus ; voici un sujet encore bien tabou ; malheureusement, les violences contre les femmes défraient la chronique.
Le taux de femmes agressées physiquement, moralement, sexuellement, est encore à ce jour une arme de destruction et d’assouvissement pour certains hommes. Pire encore lorsque le taux de décès de ces victimes ne cesse d’augmenter. Rien qu’en 2016, l’on en dénombre 138 dont 109 conjointes ou ex-conjointes, décédées sous les coups de leurs partenaires. Un nombre rapporté par le Service des Droits des Femmes et de l’Egalité. Car hélas, les femmes demeurent les principales victimes.
Crise de jalousie excessive, séparation et garde d’enfant, perte d’emploi fragilisant l’équilibre du couple ou de la famille, adultère, etc. ; les raisons sont multiples, mais ne demeurent en aucun cas, justifiables. Comme le témoigne cette actualité insoutenable, mettant en scène une nouvelle fois, une femme subissant la violence d’un partenaire en perte d’humanité, disons-le, au vu des faits qui suivent.

Folie ou peur de la responsabilité ?
Nous sommes au Maryland, dans un appartement du Capital Heights ; où une jeune mère de deux enfants de 8 et 15 ans, âgée de 30 ans sera victime d’un drame. Andréa subit la colère, si ce n’est là une crise de folie, ou l’animosité parsemée de haine de son conjoint, mécontent d’apprendre qu’il sera bientôt père. En effet, Andréa était enceinte. Ce dernier, fort mécontent de l’arrivée de ce nouveau bébé, eut l’idée morbide d’immoler sa compagne. La victime se trouve à ce jour dans un état critique. Une collecte en ligne a été lancée par son père Arthur Grinage, pour les frais de santé onéreux d’Andréa. Elle devra d’abord se rétablir au minimum, avant d’entamer la chirurgie réparatrice.

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« Il ne voulait pas de cet enfant », assure le père désemparé en connaissance du désaccord. Et pour en finir avec la grossesse d’Andréa, son gendre décida…de la tuer. Le vendredi 8 septembre 2017, les pompiers sont alertés d’un incendie en cours dans l’appartement de la jeune femme. Andréa est alors découverte gravement brulée. Mais elle trouve néanmoins la force d’expliquer sa dramatique mésaventure.
Son compagnon l’aurait aspergée de liquide inflammable puis alluma une allumette qu’il jeta sur elle. Bien heureusement celui-ci aux pulsions meurtrières a été appréhendé par les autorités. Par la grâce de Dieu, son projet d’inspiration démoniaque n’aboutit. Andréa mit au monde une fille prématurée de sept semaines; qui de surcroît se porterait bien, comme l’informe NBC Washington.

« Car je connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l'Eternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance. Vous m'invoquerez, et vous partirez; vous me prierez, et je vous exaucerai. » [Jérémie 29 v.11-12]

Dans un siècle où les valeurs de la famille sont déconsidérées au profit de la liberté des mœurs, il va de soi que les êtres qui s’unissent et envisagent de fonder une famille sont, par conséquent, combattues. Si ce n’est l’un des conjoints réfractaires à la parentalité, les parents eux, débordent également de violence en ce qui concerne l’éducation de leurs enfants. Et que dire des divorces n’engendrant que peine et souffrance dans l’âme des enfants et des parents ?
L’antéchrist étend ses effluves afin de détruire les bases de ce qui fonde nos foyers. Ainsi, quoi de mieux que d’attaquer son partenaire de vie, et contrecarrer les projets de Dieu. L’Homme se perd dans une réalité engendrée par la méchanceté de son cœur, une réalité de vie loin de la volonté de Dieu.

À quoi ressemblera notre avenir lorsque les bases de la famille seront toutes évincées? Dans ce contexte, faut-il conclure que notre avenir social deviendra de plus en plus rude et invivable ? En effet, la base de toute union, c’est l’amour pour l’autre. Suffisamment fort pour conduire les plus solides au projet de conception. Et par ailleurs, la question de l’éducation devient essentielle. En abordant le sujet sous un regard évangélique, devons-nous donc sous-entendre qu’au même titre que la foi, l’amour tend à disparaitre et ce, de manière précipitée sur la terre ?

Une vie sans amour, n’est-ce pas là, la fin de l’humanité? Allons plus loin, Dieu, l’auteur de notre existence et de notre environnement, n’est-il pas Amour ? Alors, l’Homme sans amour, sans Dieu, n’est rien. Malheureusement, le cœur de notre société bat au rythme de l’antéchrist, non du Dieu vivant.
Nous concluons, de ce fait, que l’acte de ce conjoint, songeant à tuer sa compagne, est le fruit du mal incarné, qui ne cesse de détruire. Car le malin n’utilise que nos faiblesses pour nous combattre.
Néanmoins, une fois encore, la prière reste le remède pour opérer dans cette sphère plus spirituelle que physique. Car l’entité du mal ne peut être vaincue que par le bien incarné en Christ.
Et par son Eprit, le Seigneur ne désire que pénétrer nos cœurs, afin de nous mener à la plénitude d’une joie parfaite, pour un avenir meilleur et un bien-être certain.

Wissa KOLOLO

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