Condamnés pour leur relation, un professeur de 31 ans et son élève de 14 ans récidivent

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Justice

Vous rappelez-vous de la déclaration quelque peu controversée du procureur de la République, François Molins, concernant l’âge minimum du consentement sexuel ? Nous vous l’avions abordé dans l’un de nos articles. En effet, l’homme de loi s’était dit favorable à un âge minimum fixé à 13 ans. Une position qui aura du poids lorsque la question sera tranchée par un futur projet de loi.
Tandis que le Président de la République, Emmanuel Macron, avait opté personnellement, pour l’âge de 15 ans.

Face à ces déclarations, qui ne manquent toujours pas de consterner, il serait fort intéressant de demander l’avis de la famille d’une jeune élève du collège Fernand Gregh à Champagne-Sur-Seine, directement concernée par le débat. Car cette dernière, tout juste âgée de 14 ans a entretenu une relation sexuelle consentie avec son professeur de mathématiques, âgé de 31 ans.
L’affaire grotesque a été portée en justice par les parents de la jeune fille, qui au tribunal, a affirmé avoir été manipulée par son professeur, qui lui, a admis avoir dérapé. Les magistrats du tribunal correctionnel de Fontainebleau avaient donc condamné le professeur, le 27 novembre 2017, à 18 mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve pour atteinte sexuelle sur mineur de moins de 15 ans.

Mais rebondissement le 9 avril dernier, lorsque le professeur a de nouveau été convoqué au même tribunal, après avoir été arrêté, suite à une nouvelle plainte de la mère de la collégienne qui l’accuse de soustraction de mineure. Il semblerait que le 12 mars, la jeune fille « manipulée » aurait sciemment fugué du domicile familial pour rejoindre son amoureux chez lui, à Fontainebleau. Tandis que la mère follement inquiète avertit la police où la brigade de sûreté urbaine de Morêt-sur-Loing ouvre une enquête, les investigations permettront de découvrir que cette journée là, les deux tourtereaux savourèrent une petite escapade à Disneyland Paris, avant de retourner au domicile du professeur.
S’étant présentés tous deux au commissariat sur convocation des policiers, le professeur fut entendu par les enquêteurs et la jeune fille remise à sa famille.

Face à ce lien « dangereux », la famille de la collégienne en appelle à une interdiction formelle pour le professeur d’entrer en contact avec leur fille. Une demande qui avait pourtant été formulée à l’époque par le parquet de Fontainebleau mais ignorée.
En raison de la grève des avocats du barreau de Fontainebleau, la nouvelle rencontre avec un juge d’application des peines a été reportée et la question sera donc statuée le 4 mai prochain. Tandis que l’audience concernant ce nouveau chef d’accusation est reportée au 10 septembre 2018. Rappelons que le professeur risque une peine maximale de 5 ans de prison.

Une ouverture à l’égarement

Comme nous, vous posez-vous la question de savoir qui est réellement victime ou coupable dans cette affaire ? Précisons qu’au premier procès, la jeune fille avait déclaré : « je n’aimerais pas qu’il recommence sur d’autres jeunes filles ». Vérité ou mensonge ?
Quoiqu’il en soit, pensez-vous que cette relation, consentie ou non soit parfaitement légitime ? Plus encore dans le cas où la position de François Molins serait approuvée et appliquée par la justice. Dès lors, aucun chef d’accusation ne pourrait être retenu contre le professeur et les agissements de la collégienne seraient parfaitement couverts par la loi.

Une obscurité si alarmante qui vient attester de manière malheureuse l’égarement d’esprit qui frappe notre nation, où même la justice entend fouler aux pieds l’éducation des parents, stricte et rigoureuse pour la protection de leurs enfants, au profit de la perversité.
Ce sujet concerne l’Eglise que nous interpellons ! Car il nous est recommandé de prier pour les autorités afin que nous vivions en paix et dans un bien-être. Ainsi voici notre prière en ce jour : « Oh Dieu ! crée en nous un coeur pur, Renouvelle en nous un esprit bien disposé. » [Psaume 51 v.12 - La Bible] (…) afin que nous discernions ce qu’il y a de meilleur, soyons purs et irréprochables pour le jour de Christ, et remplis du fruit de justice qui est par Jésus-Christ [Philippiens 1 v.10-11 - La Bible]. Que la lumière de la connaissance de Dieu puisse scintiller dans les sphères du gouvernement et de la justice pour que pareil ineptie soit révoquée et condamnée.

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Audrey Wolber

Artistes Press

Artiste ~ Chantre 🎼🎤Journaliste & Correctrice chez Artistes Press 📇🗞📰 ~ Entrepreneuse 👩🏽‍💻

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