Chicago: Lavontay White, deux ans, mort en direct sur Facebook

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Fort est de constater que ce début d’année 2017 fut tragique pour les enfants, et ce, partout dans le monde. Nourrissons, jeune enfants ou adolescents, sont la proie des folies meurtrières, si ce n’est les suicides qui emportent ces victimes d’une génération perverse. De plus en plus violente et haineuse. Quelle fut notre stupeur, lorsque notre rédaction comme des millions d’internautes d’ailleurs, fut informée de ce triste drame. Mettant une nouvelle fois en scène un enfant innocent. Nous sommes aux Etats-Unis, dans la ville dite du crime, la renommée, Chicago. Une ville en proie aux tourments suite à la montée ravageuse des règlements de comptes entre gangs.
Ce nouveau crime à l’arme à feu, survenu le 15 février dernier, secouant Chicago tout comme le reste du monde fit un tollé dans la presse internationale de par sa nature et son contexte, extrêmement morbides.

Voici les faits. La ville de Chicago est en état de choc. Lavontay White, un bout d’homme afro-américain de deux ans, fut tué en direct sur Facebook Live. D’une balle dans la tête, par des rafales de tirs d’un gang. Passager arrière d’un véhicule, le petit garçon était accompagné de sa tante, siégeant côté passager. Une jeune femme enceinte, âgée de 20 ans. Au volant, son petit ami, un jeune homme de 26 ans, cible du gang. La jeune femme filmait tranquillement en direct, quand survint la fusillade. Touchée à l’abdomen, elle et son bébé s’en sortent indemne. Miracle de Dieu! Au milieu des tirs, elle parvint à sortir du véhicule et se mettre à l’abri dans une ruelle proche.
Malheureusement, sur les trois, elle sera l’unique survivante. Son compagnon et son neveu succombèrent dans le véhicule.

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« À un moment, cela doit s’arrêter. Nos enfants ne devraient pas continuer à payer le prix de notre incapacité à tenir pour responsables de leurs actes les récidivistes. J’en ai assez et je sais que Chicago en a assez », déclara le chef de police de la ville, Eddie Johnson. S’exprimant non comme une autorité mais un père désabusé.
Mais hélas, il n’est pas au bout de ses peines. Rien qu’en 2016, l’on recensait 3500 fusillades et 750 homicides. Ahurissant.
Une vague d’émois et d’incompréhensions inondent encore les réseaux sociaux. Que dire des habitants de cette ville emblématique? Assistant à la mort injustifiable de sa jeune génération, victime de balles prises entre deux tirs. Pire encore, lorsqu’elle est victime de violences ou tout autre fait traumatisant, qui la conforte dans l’idée de rejoindre un gang.

« Mais celui qui m'écoute reposera avec assurance, Il vivra tranquille et sans craindre aucun mal. » [Proverbes 1 v.33]

Si nous demeurons dans le Seigneur, nul besoin alors de s’inquiéter du sort de nos enfants. Car l’Eternel, dans sa fidélité, prend soin de notre famille et de nos proches. C’est une vérité que nous devons partager. Le monde est si cruel qu’il est vital de confier nos enfants entre ses mains.
Cette actualité nous attriste au plus haut point. Ainsi, chers lecteurs, des 4 coins du globe, remettons à Dieu nos villes, nos enfants, nos quartiers, notre société. Pour que son règne s’établisse dans les coeurs et déracine les tensions meurtrières. Pour un avenir meilleur pour cette future génération.
Et avant de nous quitter, n’omettons point ce sujet sensible qu’est le port légal d’arme à feu aux Etats-Unis, première cause de décès chez les jeunes américains. Prions que malgré sa tradition puritaine, Donald Trump puisse revoir cette législation, qu’il semble jusqu’à ce jour affectionner.

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La Rédaction

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