Cancer du sein: des patientes victimes de leurs craintes

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Job disait un jour, en son temps : “Ce que je crains, c’est ce qui m’arrive; Ce que je redoute, c’est ce qui m’atteint.” [Job 3: 25].
Et ce n’est qu’aujourd’hui, à notre ère, soit des millénaires plus tard, que des scientifiques, rejoignent cette pensée.
Humainement parlant, il est certes, ardu de ne point redouter le pire, lorsque l’on se retrouve atteint d’une maladie mortelle, comme le cancer du sein, frappant des millions et millions de femmes. Ses traitements, tel que l’hormonothérapie, peuvent d’ailleurs engendrer, et chez de nombreuses patientes, des effets secondaires tels que des douleurs articulaires, des prises de poids, des bouffées de chaleur, etc. Leur importance dépendant de l’état mental des patientes. C’est d’ailleurs ce qu’ont cherché à prouver des chercheurs allemands.

Dans le cadre d’un essai clinique réalisé et dont les résultats furent publiés ce mardi 23 août 2016 dans la revue Annals of Oncology, ces chercheurs de l’université de Marburg, ont décelé, parmi 111 femmes atteintes et opérées d’un cancer du sein, une pathologie relevant de la psychologie et influençant le physique.
En effet, avant les opérations, les chercheurs ont questionné chaque patiente sur leurs ressentiments post-opération. Tandis que 29% redoutaient des effets secondaires importants, 63% s’attendaient à des effets modérés et 8% à des effets nuls.
Deux ans après, les répercussions sont là. Les plus pessimistes présentèrent une bien mauvaise qualité de vie et un faible taux d’adhésion au traitement, tandis que pour les optimistes, tout semblait aller pour le mieux, elles, qui répondirent parfaitement au traitement administré.

“Il n’est pas bon de s’attendre au pire”, concluent ainsi les chercheurs. “Nos résultats montrent que les anticipations constituent un facteur cliniquement pertinent qui influence le résultat à long terme de l’hormonothérapie”, poursuit le Pr. Yvonne Nestoriuc.
Forte de ces résultats majeurs, la scientifique s’est donc engagée dans une nouvelle étude visant à déterminer l’efficacité de cette nouvelle stratégie, à savoir, la modification des attentes par la consultation d’un psychologue avant le début du traitement.

Le pouvoir de la langue

Il est beau de voir la science rejoindre la pensée divine, sans même s’en rendre compte. Car nous savons, du reste, que l’invisible, c’est-à-dire le spirituel détient un impact déterminant sur le visible, c’est-à-dire le physique. Et la Bible nous l’expose et le démontre continuellement.
Allons dans le livre de Proverbes 18 v. 20-21 qui nous déclare : “C’est du fruit de sa bouche que l’homme rassasie son corps; C’est du produit de ses lèvres qu’il se rassasie. La mort et la vie sont au pouvoir de la langue ; Quiconque l’aime en mangera les fruits.”
Ainsi, ce que nous déclarons, nous arrive. Précisons, ce que nous déclarons ou même redoutons avec foi et conviction.
“Je vous le dis en vérité, si quelqu’un dit à cette montagne: Ôte-toi de là et jette-toi dans la mer, et s’il ne doute point en son coeur, mais croit que ce qu’il dit arrive, il le verra s’accomplir. C’est pourquoi je vous dis: Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir” [Marc 11 v. 23-24].

Le serviteur de Dieu, Joël Osteen rappellera : “vos paroles ont un pouvoir de création. De même que Dieu appelle les choses qui n’existent pas comme si elles existaient, nous devons nous aussi proclamer ce que nous voulons voir dans nos vies.”
Ainsi la Bible même préconise de ne pas multiplier de vaines paroles mais au contraire veiller sur sa bouche, sa langue, ses déclarations. Le roi Salomon démontre cela dans toute la sagesse divine.
“Celui qui parle beaucoup ne manque pas de pécher, Mais celui qui retient ses lèvres est un homme prudent. La langue du juste est un argent de choix…” [Proverbes 10 v. 19]. Et poursuit en disant que “celui qui veille sur sa bouche et sur sa langue préserve son âme des angoisses” [Proverbes 21 v. 23].

Notre langue s’apparente ainsi au gouvernail de notre vie. Disciple du Christ, Jacques s’y penche également en déclarant que “Si quelqu’un ne bronche point en paroles, c’est un homme parfait, capable de tenir tout son corps en bride” [Jacques 3 v.2]. Mais qui peut donc contrôler sa bouche ? Un exercice si difficile, que le monde lui-même admet. Un proverbe chinois déclare même: “Il faut 2 ans pour apprendre à parler et toute une vie pour apprendre à se taire”.
Voilà pourquoi même David, le psalmiste en appela au secours du Père. Faisons donc cette même prière : “Eternel, veille sur ma bouche, garde la porte de mes lèvres” [Psaumes 141: 3].
Amen !

La Rédaction

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