Une exhortation écrite par Yannick NILA

Hollywood… Situé au nord-ouest de Downtown et à l’ouest de Glendale, il est décrit comme le plus grand quartier de Los Angeles (Californie). Le terme “Hollywood” est utilisé comme un métonyme du cinéma américain. Réputé pour sa célébrité et son identité culturelle en tant que centre historique cinématographique de tous les Etats-Unis; il est le siège par excellence des grands studios de tournage et de production.

Difficile à ce jour, sur notre grande et belle planète Terre, de ne point connaître cet univers qui fascine aussi bien les petits et les grands, et pousse à l’admiration.
Nombreux travaillent d’arrache-pied pour y être intégrés, pour trouver une place parmi tant d’autres, pour se forger une raison d’y subsister car le monde Hollywoodien aspire les plus faibles et propulse à la gloire les plus féroces et les plus résistants.
De là naissent ces grandes vedettes, ces “gladiateurs” du grand écran que le public connaît par coeur. Ces “stars”, comme on aime les appeler, ont réussi à vaincre le rouleau compresseur d’un système qui ne pardonne aucun faux pas. Dans la liste des vainqueurs, nous pouvons compter Roma Downey.

Ce nom ne vous dit rien? Et pourtant il devrait.
Vous souvenez-vous de la mini série “La Bible” (et sa suite A.D)? Produit en 2013, ce show a réuni 100 millions de téléspectateurs aux États-Unis seulement, sans compter le reste du monde. Il relate des faits marquants d’une histoire où Dieu rencontre l’Homme. Tout commence par la Genèse, la création de toutes choses, à la chute de l’Homme, en passant par l’élection d’un peuple choisi, de ses nombreux combats pour survivre. De là, nous finissons par être conduit vers le récit de la naissance de notre Seigneur Jésus-Christ, sa vie, sa mission sur terre, sa mort et sa glorieuse résurrection.
Que dire de “Son of God”, cette grosse production sortie en 2014, abordant la vie de notre Seigneur selon le livre de l’Apôtre Jean. Mais encore plus récent, “Ben-Hur”, sorti cette année même, et toujours à l’affiche en salle. On se délecte de l’histoire déchirante de Judah Ben-Hur qui devient ennemi de son frère après la trahison de ce dernier, et cela durant la période de la crucifixion du Christ dans un Israël sous emprise romaine.

Vous l’avez deviné, Roma Downey est bel et bien reliée à toutes ces productions, soit en tant que productrice, actrice, voire même scénariste ou réalisatrice.
”Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles, le Fils de l'homme aura honte de lui, quand il viendra dans sa gloire, et dans celle du Père et des saints anges.” [Luc 9 v.26]

De son nom complet, Laura Maureen Roma Downey, est née et a grandi à Derry en Irlande du Nord. Elle passa ses études au Thornhill College et décrocha un master en psychologie spirituelle. Animée jadis, d’un désir d’être peintre, elle obtint son baccalauréat au Brighton College of Art; mais au final, fut conquise par le métier d’actrice. Elle a notamment joué dans “Le Baladin du monde occidental”, “Les Anges du bonheur”, série pour laquelle elle a notamment été nominée aux Emmy Awards, mais aussi dans “la Bible”. Elle se dépeint comme étant une femme de foi, une fervente chrétienne depuis son enfance et nous affirme que cela l’a conduit dans tous ses choix de rôles au cinéma, et a déterminé également ses choix de production.

Elle a quitté très tôt son Irlande natale et s’est lancée dans une carrière hors normes en sachant se faire entendre et respecter.
En effet, elle n’a nullement occulté ses profondes convictions, sa foi en Dieu. Allant encore plus loin, elle décida de le porter à l’écran.
Son mari, le scénariste Mark Burnett, et elle, se sont donnés pour mission et objectif de permettre au monde d’accéder à la connaissance d’un Dieu qui n’est point une fable, mais qui est véritablement réel et cela, par le biais de leur travail. “Ben-Hur”, leur dernière production, a été selon Roma Downey, une aubaine. En effet, après avoir dépeint Christ comme Celui qui meurt pour les fautes de tous, alors qu’Il est innocent, dans la Bible, Ben Hur insiste sur l’amour inconditionnel de Dieu et la puissance libératrice et incontournable qui réside dans le pardon. “C’est un film d'action-aventure, une épopée. Mais c'est surtout une histoire de rédemption, de restauration et de réconciliation”.

Nous voici devant une autre forme d’évangélisation tout aussi puissante que celle que nous connaissons tous. Plongés dans les derniers jours avant le retour de Christ, nous nous devons de répandre Sa parole en utilisant tous les voies et moyens possibles conformément à la recommandation du Seigneur.
“Allez par tout le monde, et prêcher la bonne nouvelle à toute la création.” [Marc 16 v.15].

Roma Downey ne s’est pas laissée emporter par la gloire et la prospérité que lui offrait Hollywood. Certes, elle aurait pu devenir comme toutes ces vedettes qui ne vivent que pour la gloire éphémère que procure le monde. Elle aurait pu aussi décider d’oublier sa voie et sa vocation pour le Seigneur. Que nenni ! L’artiste utilise sa passion, le cinéma, pour passer un message au monde: Dieu existe et en la personne de Jésus-Christ, Il est venu sur terre pour sauver ceux qui croient en Lui, de la mort car ”celui qui croit au Fils a la vie éternelle”[Jean 3 v.36].

Et cette particularité a fini par payer son prix. En effet, le 11 août 2016, Hollywood a honoré la productrice et actrice d'une Etoile sur le très célèbre Hollywood Boulevard. Le Président de la Chambre d'Hollywood, qui attribue les Etoiles, Léon Gubler, s’est dit heureux de l’honorer pour son oeuvre et ses efforts fournis dans le monde du cinéma.

Preuve que vivre sa foi ouvertement dans un monde dépravé, c’est possible. Roma Downey et son époux, nous le démontrent. Elle maintient son fil conducteur, qui l’a conduit à autant de succès et garde à l’esprit son but ultime; celui de parler de Christ. Et c’est cela qui lui permet, aujourd'hui, de figurer, selon le magazine Variety, parmi les cent femmes les plus influentes d’Hollywood.

La Rédaction

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