Au Wakanda, la femme est à l’honneur !

C’était le film tant attendu de ce début 2018 et verdict ?! Succès planétaire ! Oui, c’est avec beaucoup de fierté que nous disons chapeau bas au dernier bijou des studios Marvel. Si comme nous, vous avez eu la joie d’aller le voir en salles, vous serez d’accord que depuis sa sortie le 14 février dernier, Black Panther est La fierté du peuple noir. Comme une revanche légitime sur des siècles d’esclavage, de mépris, de pillage, de racisme, etc., Black Panther fait briller aux quatre coins du monde la culture africaine. Accordez-nous, chers lecteurs, cet instant de joie.

Avec un casting exclusivement noir composé des illustres Chadwick Boseman sous le costume du Black Panther, Lupita Nyongo, Danai Gurira, Leticia Whright, Angela Bassett, Forest Whitaker, Michael B. Jordan ou encore Daniel Kaluuya, sous la supervision d’un réalisateur noir, Black Panther brise d’un coup d’éclat le black shaming persistant à Hollywood. Un succès tel qu’à peine sorti, le film, distribué dans plusieurs pays Africains, a dépassé le demi-milliard de recettes. Un record même pour les studios Marvel. Comme quoi le peuple noir n’est pas si minoritaire que ça. Hum !

Mais Black Panther ne met pas simplement à l’honneur l’Afrique et ses innombrables richesses. Car que ferait le roi T’challa sans ses acolytes féminines ? Mais nous sommes le 8 mars ; Journée Internationale des droits de la Femme vous dites ?! Ça tombe à pic !
Nakia, l’espionne rebelle et élue du cœur du roi, la reine Ramonda, Shuri la sœur du roi, geek et à la tête de toutes les innovations technologiques ou encore Okoye et les Dora Milaje, ces guerrières par excellence au service de la protection du roi ; toutes représentent dignement la valeur et le pouvoir de la Femme.

« Dans la culture africaine, on pense qu’il n’y a pas de roi sans reine », déclarait Angela Bassett, alias la reine Ramonda, qui ajoute que le film présente la figure de la reine à travers plusieurs personnages féminins, soient la guerrière, la générale, la jeune sœur, etc. Sentiment partagé pour Lupita Nyongo alias la belle Nakia, qui a loué le fait que « chacune d’entre nous est un individu à part entière, unique, et nous avons toutes notre propre pouvoir et notre sens de l’action. »

Intelligente, guerrière, puissante, entrepreneuse, sage, courageuse, autonome, militante, ah oui et… nappy !

La femme y est au sommet de son charisme et défend, par ailleurs, les valeurs de l’afro-féminisme. Vous l’aurez compris, exit l’image des bonnes femmes reléguées au simple rôle de ménagères. Nous citerons ce proverbe albanais qui dit que : « la maison n’est pas fondée sur le sol mais sur la femme ».

Quel est donc le caractère d’une femme qui bâtie ?

Dans la Bible, le livre de Proverbe au chapitre 31 nous en dit plus. Cette femme vertueuse est celle qui craint l’Eternel et produit dès lors les fruits de l’amour, la sagesse, l’intelligence, la force, le courage, la douceur [Proverbe 31 v.10-31]. Et retenons, comme l’a si bien dit le poète, philosophe évangélique, Yannick NILA ; que « la femme est douce mais n’est point faible ! »
De l’Ancien au Nouveau Testament, comme à nos jours, elles sont nombreuses ces femmes, reines, enseignantes, servantes, juges, etc. à avoir porté fièrement le nom de Dieu dans l’histoire, s’inscrivant comme des valeurs sures et précieuses dans le ministère de Christ, évangélique, prophétique, doctoral, etc.
N’en doutez point, sur la femme aussi Dieu répandit son Esprit – qui n’est un esprit de peur mais de force et de puissance – et lui accorda de multiples dons et talents, à fructifier, pour bénir, construire, entreprendre, et accomplir. Car la femme est appelée à être une couronne honorable dont l’éclat doit illuminer tant sa famille que la société et plus encore l’église. Par sa crainte pour l’Eternel, la femme vertueuse maintient l’équilibre dans la prière et bâtie par la prière. Et vous, chères lectrices, quelle femme voulez-vous être ?

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