Une exhortation écrite par Yannick NILA

Cela fait déjà un mois que la petite Maëlys, âgée de 9 ans, a disparu. Après de nombreuses investigations, la fillette reste toujours introuvable. Malgré les efforts des enquêteurs pour la retrouver. Toutefois l’affaire prit une toute autre tournure, lorsque quelques détails ont permis aux enquêteurs de placer en garde à vue deux hommes. Tous deux âgés de 34 ans dont l’un également présent au mariage. Pour l’un, la garde à vue a débuté dans la matinée du jeudi 31 août 2017. Pour le second, ce fut le lendemain. Ce qui permettait aux enquêteurs de confronter les déclarations de chacun. C’est en associant les informations qu’ils parvinrent, sur témoignage de plusieurs interrogés, à recueillir l’identité des deux suspects.

L’un des suspects serait en réalité très proche de la famille. Plus précisément un ami d’enfance du marié et une connaissance du père de la fillette. Il n’avait cependant aucune activité professionnelle sauf quelques petites missions d’intérim. Déclaré en arrêt maladie, pour sa défense, ce dernier nie toute implication dans l’enlèvement de la fillette et donne d’après son avocat des informations qui paraissent crédibles.

Dans la soirée du vendredi 1er septembre, les deux hommes furent relâchés pour manque de preuves. Cependant un élément intriguant entraina les enquêteurs à mettre en examen l’un des suspects et le placer en détention provisoire. Nordahl L. de son nom, avait été surpris en train de laver sa voiture pendant près d’une heure et demie, en utilisant un fort produit pouvant tromper l’odorat des chiens. Il justifiait cela pour une vente qui était prévue, ce qui fut confirmé par l’acquéreur. Mais d’autres éléments l’incriminaient ; les griffures sur son bras et son genou, l’ADN de l’enfant trouvé dans sa voiture, le comportement étrange, selon la mère, qu’il a pu avoir avec sa fille lors de la fête, sans oublier son absence à l’arrivée des gendarmes, et l’utilisation étrange d’un de ses téléphones.

Durant son interrogatoire, il nia tous les faits et s’était peu exprimé sur l’affaire, pour l’ADN trouvé dans sa voiture, il expliquait avoir fait entrer dans sa voiture Maëlys avec un autre petit garçon blondinet. Affirmation réfutée par ledit petit garçon, interrogé par la police. En somme, tout joue contre lui, comme son calme olympien tout au long des interrogatoires.
De plus, les témoignages de certaines connaissances ne le valorisaient guère. En particulier ses anciennes petites amies. Selon une source proche, il a eu un comportement violent, intimidant et menaçant avec les femmes qu'il a fréquentées. L’image du gentil et doux qu’il avait auparavant s’est peu après effacée. Son entrée à l’armée, ses piètres expériences professionnelles, ne lui ont guère valu une vie si douce. Déjà condamné en 2009 pour incendie, il n’a toutefois aucun antécédent sur des agressions sexuelles contrairement à une vingtaine de personnes présentes au mariage.
De plus aucune preuve matérielle ne confirme son implication dans l’enlèvement de la jeune fille, même avec la présence de l’ADN de l’enfant dans sa voiture. Néanmoins il reste le suspect n°1.

Après un mois de fouille, aucun indice. Du domicile du présumé coupable à Domessin, au lac d’Aiguebelette ainsi que dans les gorges des Chailles, et dans les communes Saint-Béton et Saint-Franc, les recherches n’ont point abouti. Les enquêteurs se retrouvent dans une impasse, mais poursuivent tant bien que mal les recherches, sans la moindre piste. Un scénario à la limite du macabre pour cette famille qui continue d’espérer revoir leur fille.

« Que votre cœur ne se trouble point, et ne s'alarme point. » [Jean 14 v.25]

A l’heure actuelle, seul le Seigneur sait où se trouve la petite Maëlys. Et c’est en prière que nous soutenons cette famille et l’exhortons à poser son espoir en Dieu. Car « L'Éternel a de la bonté pour qui espère en lui, Pour l'âme qui le cherche », nous dit la parole de Dieu dans [Lamentations 3 v.25].

Perla KOUAM WAFFO

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