Alicia Keys, en quête de pureté et de rédemption

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Il s’agit là d’une nouvelle Alicia Keys. Toujours aussi engagée ? Oui ! La star ne manque aucune occasion d’apporter son soutien à des causes qui lui sont justes. Elle est elle-même co-fondatrice et ambassadrice de Keep A Child Alive, une association oeuvrant pour fournir des soins aux enfants atteints du SIDA.
Toutefois la reine de la Soul apparaît plus déterminée que jamais. Révoltée face à la situation de la société actuelle, l’artiste s’insurge dans tous les sujets piquants et prêtant à confusion. « J'en ai marre des stéréotypes, j'en ai marre de voir comment les femmes sont traitées. J'en ai marre de l'inégalité, de l'injustice. De ne pas pouvoir être entièrement moi-même, d'être censurée. »

Après avoir lancé le mouvement international #Nomakeup (Sans maquillage)… Oui, l’artiste aux 14 Grammy Awards, ne se maquille plus ! Et dénonce l’outrance de l’image féminine transmise par les médias, imposant à notre génération des dictas irréalistes, elle fait à nouveau parler d’elle. Cette fois et comme toujours, par sa musique. Nous le savons, Alicia Keys n’a jamais vraiment caché sa foi en Christ, mais ne l’a pas non plus ouvertement déclaré. Certains de ses titres, tel que Pray for forgiveness, de l’album Element of Freedom pour exemple, traduisent son besoin de se rapprocher de Dieu et de ses valeurs. Un désir qu’elle exprima maintes fois d’une manière vague et poétique dans diverses interviews et chants. Cependant voici que la sortie du second extrait de son sixième album, s’annonçant très prometteur, confirme une certaine appartenance à Christ, ou du moins, un amour pour les valeurs évangéliques.

Son titre très évocateur, Hallelujah, est porteur d’un message de rédemption. Un message qui fut relayé, encore une fois dans les médias de la planète. En effet, ce morceau, très Alicia, c’est-à-dire un piano voix, sa marque de fabrique, rythmant entre Blues, jazz et claquement de mains, ne laisse personne indifférent. Se posent sur cet instrumental épuré, les paroles très révélatrices d’une âme en attente d’une réponse. Voici son refrain :
Hallelujah, hallelujah, let me in (Alléluia, alléluia, laisse-moi entrer)
I've been praying but I'm paying for my sins (J'ai prié mais je paie pour mes péchés)
Won't you give me a sign if I lose my mind ? (Ne me donneras-tu pas un signe si je perds la raison ?)
Woah, hallelujah, let me in (Woah, alléluia, laisse-moi entrer)

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« "Hallelujah" : Alicia Keys touche en plein coeur avec une ballade au piano » ou « Alicia keys, touchante avec Hallelujah » titrent les sites Purebreak et Génération HipHopSoul radio. Et il y a de quoi ! Ce morceau appelant à la repentance est lâché telle une bombe dans l’industrie de la musique profane, qui pourtant pour vendre et perdurer dans le temps, prône le contraire. 

« L'Eternel ne considère pas ce que l'homme considère : l'homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l'Eternel regarde au cœur. » [1 Samuel 16:7]

Ainsi ce verset se conforme aux nouvelles ambitions de la chanteuse. Alicia Keys ne considère plus ce que les médias considèrent. En cela, voici que l’artiste va à nouveau à contre-courant du système de ce monde, et à sa façon. Par son mouvement #Nomakeup, sus-cité. En plus d’avoir ouvertement refusé de mettre sa beauté et ses formes en avant comme le soumet l’industrie musicale pervertie à tous ses disciples, restant fidèle à ses jeans et basket, look décontracté, ou féminine modérée à la Ayesha Curry (femme du célèbre basketteur Stephen Curry, chrétien et fier de l’être, Ndlr), la belle s’exprima sur sa prise de position, très surprenante et osée sur le site Lenny Letter le 31 mai dernier. Une déclaration créant un tollé médiatique et des réactions en chaîne, plutôt positives, dans le monde entier.

« Avant de commencer mon nouvel album, j’ai écrit une liste de tout ce qui me rendait folle. Dans cette liste, il y avait le fait que les femmes subissent des lavages de cerveaux dans le but de penser qu’elles doivent être maigres, ou sexy, ou désirables, ou parfaites. L’une des choses qui me fatiguait était le jugement constant des femmes. Le stéréotype constant qui, par n’importe quel médium, nous fait penser qu’une taille normale n’est pas normale, et que le plus-size est carrément interdit. Ou le message permanent qui veut qu’être sexy signifie être nu. Mais tout ça, c’est tellement frustrant, et tellement impossible.
(…). A chaque fois que je quittais la maison, j’étais inquiète si je n’avais pas mis de maquillage : et si quelqu’un voulait faire une photo avec moi ? Et s’il l’a postait ???
Ce n’est que lorsque je me suis rendue à l’un de mes premiers shootings pour mon nouvel album que le problème a refait surface. Je revenais tout juste de la gym, j’avais une écharpe sous ma casquette de baseball, et la magnifique photographe, Paola, m’a dit : « Je dois te prendre en photo maintenant, comme ça ! La musique est brute et réelle, et ces photos doivent l’être aussi. »
J’étais choquée. Instantanément, je suis devenue nerveuse et mal à l’aise. Je lui ai demandé : « Maintenant ? Genre, vraiment maintenant ? Je veux être naturelle, mais c’est peut être un peu trop naturel ! »
Elle a commencé à me prendre en photo (…). Voilà comment ce projet #sansmaquillage a commencé ».

Alicia Keys se débarrasse du trop-plein de fioritures autour d’elle, en elle et sur elle, pour laisser place à un abandon de soi, de ses fardeaux, dans le but ultime de trouver la liberté. Une liberté dont elle en a vraisemblablement conscience, se trouvant dans les bras du Père et dans la Bonne Nouvelle du Christ.
Transformation à suivre…

La Rédaction

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