Une exhortation écrite par Yannick NILA

Aux cotés de la famille Fouillot-Daval, nous avons espéré jusqu’au bout. Malheureusement, la triste nouvelle est tombée, et le corps retrouvé lundi près de Gray est bien celui d’Alexia. Emmanuel Dupic, procureur de la République de Vesoul l’a confirmé ce mercredi matin.

« Les constations réalisées sur le corps, dans la scène de crime, par les techniciens en identification criminelle ont été adressées dès hier à un laboratoire de police technique et scientifique. Leur exploitation ADN confirme que le cadavre découvert est bien celui d’Alexia Daval, la joggeuse disparue à Gray. L’autopsie se déroulera jeudi à l’institut médico-légal de Besançon et aucune communication ne sera faite sur ses résultats. »

Suite à cette annonce déchirante, non seulement pour la famille et les proches mais aussi pour tous ces bénévoles ayant participé corps et âmes aux recherches, une enquête pour assassinat a été ouverte.
Elle visera à débusquer le coupable de cet acte affreux et également déterminer précisément le lieu du meurtre. Car comme l’a précisé le procureur, le corps d’Alexia a été transporté jusqu’au bois de Velet.

Pour l’heure, aucun suspect, mais les gendarmes prévoient une série d’interrogatoires au sein de l’entourage de la jeune femme. Son mari, un technicien en informatique de 33 ans a été entendu en tant que témoin. Ses avocats indiquent qu’il s’est constitué partie civile pour « avoir accès au dossier et continuer à pouvoir être informé en collaboration avec le parquet. »

« Un drame commis par un monstre »

RTL a pu rencontrer Jean-Pierre Fouillot, le père d’Alexia, aux alentours de 22h30. Agenouillé devant son café PMU, qu’il gère avec son épouse, il lisait les nombreux mots de soutien déposés.
Il se doit, en bon père de famille, de tenir le choc pour son épouse et son autre fille, mais Jean-Pierre Fouillot est brisé. « Alexia a été victime du drame le plus complet commis par un monstre ou des monstres. Y’a rien à dire c’est monstrueux, ce sont des gens qui sont irresponsables, qu’on voudrait vite voir derrière les barreaux. On a encore un travail devant nous, un travail pour elle, pour sa soeur. Et puis un travail pour continuer à vivre tout simplement. »
Heureusement, le père de famille peut compter sur l’élan de charité déployé pour sa famille. « On réalise que les gens sont avec nous, qu’il y a une forte mobilisation de soutien, d’amour, on n’est pas seul. On parle beaucoup en famille. J’espère que ça va aller comme ça encore longtemps ».

« Ayez les mêmes sentiments les uns envers les autres » [Romains 12 v.16]

Le deuil sera certainement long, mais effectivement la famille Fouillot n’est point seule. Car en bons enfants de Dieu, rappelons-nous que « Dieu le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes l’objet de la part de Dieu, nous puissions consoler ceux qui se trouvent dans quelque affliction ! » [2 Corinthiens 1 v.5]
Voici donc notre prière, Eglise, pour cette famille dévastée, que sa consolation n’abonde que par Christ, qui se saisit de nos douleurs et nous décharge de nos poids, pour affranchir nos coeurs dans sa paix.

Audrey Wolber

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